breathe me. (eskil)

- eskil svendsen -
tarjei sandvik moe | air | @chipwrites

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• Flightless Bird, American Mouth.
(un) Eskil porte souvent des pantalons à trous et une casquette. C'est un style qu'il apprécie et lui convient. (deux) Il a une grande passion dans la vie : le skate. Il n'est pas rare de l'apercevoir au skatepark après les cours, avec sa bande de potes, pour s'entraîner et glisser plusieurs heures. Il se déplace n'importe où avec cet engin, dès qu'il le peut, et il le traîne sous son bras lorsqu'il s'introduit dans des lieux publics. (trois) Il fait trop souvent la fête. Il manque rarement les soirées étudiantes ou celles de ses potes. Il aime boire, fumer, vivre, profiter de sa jeunesse. (quatre) Il y a quelques semaines, il a voulu acheter un paquet de drogue pour la revendre en soirée... et augmenter sa popularité. La soirée ayant mal tourné à cause de la présence imprévue des policiers, Eskil a caché la drogue dans une urne funéraire pour se décharger de toute responsabilité s'il avait été fouillé. Il comptait rembourser le trafiquant avec l'argent reçu par les convives... acte manqué. Lorsqu'il est retourné chez la personne quelques jours plus tard, la poudre blanche n'était plus là. Il se retrouve avec une dette trop grande pour lui. Alors il enchaîne les danses lascives dans une boîte gay et la baise payée par des clients. Sa gueule angélique semble plaire, mais l'argent gagné ne suffit pas encore. (cinq) Il jalouse parfois les hommes baraques et leurs torses musclés. Il aurait aimé être plus robuste, mais se coltine un corps frêle. Il n'est pas complexé, toutefois il essaye de se transformer peu à peu. Il fait quelques exercices de musculation tous les deux jours, musclant sa silhouette. (six) Il entretient une relation complexe avec Dan, son « père » adoptif, et il pourrait devenir très hargneux si quiconque se permettait de le critiquer. A ses yeux, il lui doit tout. Il lui a épargné une vie plus misérable qu'elle ne l'est déjà. Il lui a donné une chance d'être plus heureux, et il essaie vivement de l'être. (sept) Le décès de sa mère reste pourtant ancré, et il se sent habité par la haine à certains moments. Il devient moins patient lorsqu'il se sent frustré par quelqu'un et peut s'énerver plus vite. Il a du mal à se canaliser, mais réussit à se calmer grâce au skate, au sexe et au dessin. Par contre il est rare qu'il l'évoque, parce que les gens soulèvent trop de questions auxquelles il ne peut pas encore répondre. Trop de mystères entourent sa mort et commencent à l'étouffer. Il voudrait seulement qu'on trouve le coupable. (huit) Il adore dessiner des garçons à poil, dans des positions intimes, ou des hommes seulement enlacés. Ce qu'il crée est érotique, seulement pour exprimer la sensualité qu'il cherche dans le corps d'un homme. (neuf) Il a appris l'anglais grâce à Dan notamment, mais il lui arrive encore de faire quelques fautes d'orthographe. C'est cette lacune qu'il tente de corriger. (dix) Il a rencontré un homme tout récemment, qui le perturbe et l'empêche de penser correctement. Il est plus âgé que lui mais fréquente la même université, alors difficile de ne pas être troublé par son regard chaque fois qu'ils se croisent. (onze) Il est plutôt actif sur les réseaux sociaux et apprécie dialoguer avec qui le veut bien sur messenger ou skype.


Son géniteur s'est barré, sans excuse, sans politesse autre que prévenir de son incapacité à devenir père « je peux pas, j'te dis, j'ai un avenir moi, j'ai mieux à faire que m'occuper d'un gosse. » Lui il rêvait d'Harvard, d'Oxford, des grandes écoles, de quitter la ville, alors qu'elle voulait juste ne pas avoir le remord de l'avortement jusqu'à la fin de ses jours. Elle était pleine, pleine d'envie et d'espoir. Elle aussi avait des rêves, mais ils se sont effrités trop vite. Alors sa mère a longtemps galéré toute seule. Pas vraiment de famille, ni diplôme ; elle enchaînait les petits boulots, sans réussir à décrocher un CDI. Non, elle prenait tout, pour subvenir à leurs besoins, avant de se décider à rejoindre une amie du lycée qui avait tout plaqué pour vivre le rêve américain. Elle avait une proposition de poste pour elle, pas forcément bien payé, mais pour une fois, c'était durable et ça permettait d'assurer une stabilité à son gamin. Alors elle a tout plaqué, affrontant les contraintes, les papiers à remplir et la barrière de la langue comme une guerrière. Ouais, aux yeux d'Eskil, ce bout de femme est une battante. Un petit soldat prêt à combattre toutes les embûches qui se mettaient en travers de son chemin.
Alors ils ont vécu chez Dan, ce monsieur élégant, intelligent, à l'allure un peu froide mais bienveillante, qui avait besoin d'une gouvernante. Elle s'est pliée à ses règles, ses envies, sans jamais broncher une seconde. Mais il était poli, doux, à l'écoute de son employée bien vite devenue une amie. Il ne fallait pas trop montrer cette relation naissante, d'une simplicité manifeste. Il avait besoin d'elle pour les tâches quotidiennes, et lui assurait un avenir plus radieux que tous les autres postes effectués. Et ça a duré cinq ans, avant qu'elle ne s'éteigne. C'est en pleine nuit qu'on a frappé à sa porte, alors qu'il avait les yeux encore grand ouverts, rivés sur son téléphone. Il attendait une réponse de sa mère, qu'elle ne daignait pas lui donner. Ce n'était pas son genre de rentrer si tardivement, encore moins sans prévenir ; et elle ne l'avait pas averti d'un possible rencard. Eskil savait que quelque chose se tramait, mais il n'avait pas le choix de rester impuissant. C'est lorsqu'il a entendu la sonnerie retentir qu'il s'est précipité vers la porte d'entrée. Il n'a pas croisé le regard apaisant de sa génitrice, ou ses traits fins et rassurants, non, il faisait face à cet homme et son insigne. L'uniforme de policier qu'il portait ne présageait rien de bon. Il savait ce qu'il allait lui annoncer, et il s'est effondré avant même que les mots ne sortent. Il a juste eu le temps de plonger dans les bras de Dan, qui alerté par les bruits, est descendu rapidement en peignoir. Il allait chuter, se fracasser au sol tant la douleur l'a fragilisé le temps de quelques secondes. Quelques jours. Quelques mois.

Eskil avait envie de crier, de balancer toutes les émotions qui le tiraillaient sur chaque personne qui le titillait. Mais ça ne changeait pas le résultat, ni l'avenir qui les secouait déjà. Il devait faire sans elle. Malgré toute la terreur qui entourait son décès. Le policier bienveillant aurait pu tourner les mots avec le plus de précaution possible, il ne serait pas parvenu à lui retirer ces images d'horreur de la tête. Sa mère torturée, violée, terrassée par les coups. Il devait subir la perte de sa mère, et toute cette violence qu'elle a endurée. Savoir qu'un homme l'ait maltraité lui tord les tripes à chaque fois. S'il avait l'occasion de croiser sa route un jour, il le tuerait. Et un jour, ils sauront démasquer ce tueur en série.
Heureusement qu'il avait Dan pour maintenir sa tête hors de l'eau, tandis qu'il se noyait dans sa souffrance perpétuelle. Heureusement qu'il a décidé de l'adopter et le sauver de son destin d'orphelin. Eskil ne pouvait pas rêver mieux que cet homme en guise de figure paternelle. Généreux, malin, éduqué, ambitieux, plein de bonnes qualités pour le faire grandir. Il possède désormais des compétences, qu'il ne met pas toujours en avant - sur l'opéra, la musique, le cinéma... il est même le meilleur pour préparer de délicieux cocktails. Toutes ces connaissances lui viennent de son père adoptif, Dan, qui s'est appliqué dans son éducation et le perfectionnement de sa culture. Il lui a même offert des cours particuliers pour remonter sa moyenne et lui permettre d'intégrer une université. Même s'il a poussé beaucoup sur l'art, Eskil détient aussi un esprit scientifique. Il ignore encore ce qu'il veut faire de sa vie, mais il voudrait construire de nouvelles choses ou travailler dans la nouvelle technologie. Il essaie de se raccrocher aux études même s'il avait lâché peu à peu. Il tente de se motiver en se disant que c'est ce qu'elle aurait voulu. Il se fout la pression pour ne pas se donner d'excuses d'échouer, et persévère sans relâche, même si parfois le vice prédomine.

• If you breathe, it's because I give you air.
Merci de répondre en 2/3 lignes aux questions posées ci-dessous.

01. Que pensez-vous de la mort de Ray Jones ? Aviez-vu un quelconque lien avec lui ? Eskil l'a croisé plusieurs fois au lycée, mais n'a pas prêté plus d'attention à ce garçon. Il n'avait pas de lien véritable avec lui et est détaché vis-à-vis de cette mort. Enfin, c'est ce qu'il prétend... cela réveille certaines de ses angoisses.
02. Que ressentez-vous suite à la venue de la cagoule noire et du F.B.I ? Leur présence le trouble. Il n'aurait pas eu peur de ce tueur, si sa mère n'avait pas été massacrée par un type du genre. Il se demande si la cagoule noire n'est pas finalement celui qui l'a tuée.
03. Suivez-vous le blog "Under The Wood" ? Qu'en pensez-vous ? Il le suit dans l'espoir d'avoir des informations sur la cagoule noire et les faits qui se passent en ville. Il ne commente jamais, reste sur sa réserve, mais cherche à avoir les réponses que les policiers ont été incapables de lui fournir.

pseudo, prénom demon dance. âge, lieu de résidence 22 ans, france. type de personnage inventé. un petit mot   .

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