go up in smoke

- serena siegel -
nicola peltz | water | @balaclava

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• Flightless Bird, American Mouth.
lonely something Peut être que c'est faux, peut être qu'elle n'est pas seule - même que ça n'a jamais été vrai. Peut être quelques secondes, alors, quelques instants infimes où ce n'est que du vide - ou peut être que c'est vrai. Peut être que de la réelle compagnie, la foule des autres, des nos autres, l'a toujours évité. Les yeux se ferment - se serait plus simple si c'était plus vrai qu'un moment de rage, que ces moments où il est juste d'être injuste car personne n'entend les ruminations intérieures. C'est f... c'est vrai. fine rythm Peut être qu'elle est jolie quand elle danse - un peu de merveille dans la musique d'une hanche ; dans le creux d'un rein. Pas besoin d'une goutte d'alcool, pas même des lèvres trempées : d'un air qui entraîne, de quelques notes qui disent c'est maintenant. deep in the ocean Il y a mille lieux qui la tourmentent le soir, des airs d'exotisme auxquels ses narines sont étrangères - un désir inconnu, une envie d'un ailleurs. Parce qu'ailleurs est toujours meilleur, parce que ce qui est foulé trop de fois perd en saveurs. Elle n'explique pas pourquoi, Serena sait juste que ses inflexions, que ses inconstances pourraient l'emmener au bout du monde. the heights of shame Sous le lit qu'elle a toujours connu, au triste matelas, à la couette qui connait tout de la désuétude se trouve un sac. Rempli de quelques affaires, de deux trois rêves, et de quelques billets qui ne seront jamais assez. La fuite, le départ est sur le bout de ses doigts, et il n'y a pas un matin qui meurt sans qu'elle ne rêve de sentir l'anse sous ses doigts, et le parquet grinçant derrière elle.  the bitter taste Négligée, laissée à la grand-mère par deux indignes aux éternelles guerres, au carnage incessant. Petite fille et jeune femme qui rêve parfois encore des sons que ses jours se refusent au souvenir. La grand-mère a oublié, elle aussi - la vieillesse permet toutes les excuses. Alors elles sont deux, seuls dans la maison des hurlements, la maison des scènes et qui porte la honte de des années. soldier on my own Alors elles se mentent, se réinventent le quotidien. La grand-mère a toujours des histoires merveilleuses, des contes qui ont des airs de réalité. Serena revient le soir avec des études imaginaires, des rencontres douces, des amours gracieux.  La maison des hurlements est aussi celles des joyeux mensonges - elles en ont besoin. waiting for the call Sa voix est étrange, son accent épais et inflexible - petite irlandaise qui n'en est plus vraiment une. C'est celui de sa grand-mère, de sa mère dont elle ne se souvient pas qu'elle trimballe sur chaque mots, entoure la moindre syllabe. Des yourself qui sonnent comme des yerself, des my qui se changent en me. hand on the chest Voleuse adroite qui glisse ses petites mains dans les poches des manteaux, récupère porte-feuilles et merveilles, se les approprie sans l'ombre d'un regret. Chat filant dans la nuit quand elle s'aventure chez les autres par quelque ouverture, et là encore, fait sien ce qui ne l'est pas. the heights ahead Pas simplement maline dans ses gestes, pas simplement habile à dérober. Serena est une intelligente, trois fois maline et trois fois passionnée. Délinquante qui aime plus que tout encore le mort latin, la culture latine qu'elle garde son cœur et dans sa tête. iron Elle est est la délinquante studieuse, celle qui hurle quand il faut confier, celle dont les rêves s'acharnent contre sa réalité, qui a des sourires au fond du cœur qui se taisent sous un regard de bestiole effrayée.

• If you breathe, it's because I give you air.
Merci de répondre en 2/3 lignes aux questions posées ci-dessous.

01. Que pensez-vous de la mort de Ray Jones ? Aviez-vu un quelconque lien avec lui ?
Elle aimerait bien dire qu'elle n'en a rien a faire, qu'elle ne sait même plus à quoi il ressemble, Jones. Mais c'est mentir - non, c'est être malhonnête. C'est une partie du paysage de la ville partie en fumée - et son cœur rate des battement à l'idée d'un meurtre. Ca ne change rien faut fait qu'il était insupportable.

02. Que ressentez-vous suite à la venue de la cagoule noire et du F.B.I ?
Petite gamine qui ne dort plus la fenêtre ouverte, petite gamine qui s'apprête à bondir le soir dans les rues tout en affirmant avec l'air de la désinvolture qu'elle s'en fout un peu d'y passer. Ses nuits sont courtes, et le f.b.i n'apaise rien. Car voilà qu'elle porte les forces de l'ordre bien loin de son cœur.

03. Suivez-vous le blog "Under The Wood" ? Qu'en pensez-vous ?
C'est pour les barjots, qu'elle glisse, qu'elle assassine dès qu'elle voit quelqu'un en train de la consulter. Elle s'y refuse, car ce sont des ragots, car ça représente tout ce qu'elle n'aime pas dans une petite ville. Le secret mis à mal, la vérité déformée. Alors Serena a l'impression qu'elle va vomir - et mime le geste, un doigt dans la bouche.

pseudo, prénom oupsie doupsie. âge, lieu de résidence dix-neuf, paris. type de personnage inventé. un petit mot aimez moi svp

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<i>célébrité</i>, Nicola Peltz. (9/3)