sweet obsession (asher)

Posts · shooting the moon

♛sweet obsession.

corps mêlés, entrelacés. Doux et délicat sentiment de béatitude, effleurant le creux de son être. Simple action chimique de l'esprit, par la prise de substance néfaste, avec une personne pas forcément fréquentable. Qu'importe. Vivre.

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Un simple appel, pour que tout ce fixe comme par magie. Quelques mots, envolées comme un nuage de poussière, quelques mots bien précis, scandant l'envie de stupéfiant, de présence, d'acte charnel et voilà que le saltimbanque débarquait. J'aimais avoir ce pouvoir sur quelqu'un, me sentir désirée, voulut mais je te tenais surtout par l'argent, la présence que tu n'avais pas le soir quand tu étais triste, dans l'envie d'être moins seul. Moi aussi, la solitude me pesais, me dévorais l'estomac jusqu'à ne plus en avoir. Je voulais rentrer, retourner à ma petite vie de star, me sentir regardé, photographier, ne plus avoir de vie privée. Je voulais être la reine de la situation, être scandé, désiré, envié. Un soupire s'échappe de mes lèvres, alors que je regardais le plafond de ma chambre, les écouteurs dans les oreilles, tout en attendant que le temps passe. Je m'ennuyais comme un rat ici. Pas d'amis sauf la compagnie de la famille et de la belle-soeur qui avait dans mes âges mais rien de plus. Quelques soirées contentaient mon ennuis de temps à autre, mais elles n'étaient pas vraiment des plus fastidieuses.

Je décide de me lever, histoire de faire un brin de beauté, d'être un peu accueillante pour ta venue. Tu allais sans doute halluciner devant la demeure, je m'attendais déjà tes remarques déplacées, des mots souvent durs mais qui faisait ton caractère, ta personnalité si singulière. Je t'appréciais pour cela d'ailleurs, même si tu étais loin d'être le plus parfait des gentlemans.
Un second sms m'indique que tu es devant la grille, je fonce donc appuyer sur l'interphone pour ouvrir, te faisant savoir de venir par l'arrière, ne voulant pas que quelqu'un te vois forcément venir. Je m'avance donc vers le porche arrière, apportant à mes lèvres une clope que j'allume donc, me câlant contre la barrière, tout en te cherchant du regard, l'air désinvolte mais surtout terriblement pressé que tu viennes. Cela nous changerais de ta caravane, c'est certain. Quand j'aperçois ton faciès durci par les années plus vraiment tendre et ce style propre à toi, je sens un petit sourire se dessiner sur mes lèvres avant de lancer :
« Et bien, tu sais te faire désirer, toi. Contente que tu ai ramené tes fesses ici, je pensais pas que tu viendrais. Bon, y'a pas les parents et tout, donc tu te ferras pas remarqué. » Lançais-je en me redressant légèrement, t'offrant un autre petit sourire provocateur, te faisant alors face.
« Prêt à passer une bonne soirée ? J'ai demandé au personnel de partir tôt, on sera tranquille pour faire ce qu'on veux. »

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sweet obsession

chelsea & asher

« Can't fight the temptation When you get the vibration Won't do you no good, It won't do you no good. You better start running When you hear the man coming Won't do you no good It won't do you no good. »

Un sourire narquois s’était dessiné sur les lèvres du blond quand le nom de la gamine s’était affiché sur l’écran fissuré de son vieil iphone. Des mots plein d’envies dans un message simple, direct. Y avait pas à dire, elle savait ce qu’elle voulait, et le message était bien mieux reçu par le machin dans le slip du mécano que par son cerveau. Mais Asher n’était pas connu pour penser avec sa tête. Il glissa son smartphone dans la poche de son pantalon de travail sans même répondre, parce que ça servait pas à grand chose, elle savait qu’il viendrait de toutes façons. Et dire qu’il restait persuadé qu’il avait un contrôle total sur cette relation malsaine. Il termina de remplacer une rotule de direction sur la vieille AMC Gremlin d’un client. C’était vraiment moche comme voiture, d’ailleurs, et il ne se fit pas prier pour le faire remarquer à son propriétaire quand il lui rendit les clés de manière assez expéditive.

Il se changea rapidement au vestiaire, histoire de pas débarquer les habits pleins de camboui dans la jolie maison des Harrington, pas par pure bienséance mais surtout parce qu’il voulait pas perdre la bonne cliente qu’était la gosse. Quelques minutes plus tard, la Chevelle SS d’Asher ronronnait devant le grand portail de la demeure imposante. Si le mécanicien vivait dans une caravane austère, après la drogue et l’alcool, tout son argent partait dans les voitures et autres véhicules à moteurs, dispersés entre son terrain et le garage. Et si la Chevelle semblait encore un peu fatiguée par la rouille, il comptait bien lui refiler une seconde jeunesse, mais ce genre de restauration prenait du temps. Il décida d’aller se garer un peu plus loin, pour ne pas attirer l’attention. Il revint à pied, et sonna à l’interphone, puis fit le tour pour passer par l’arrière comme elle lui avait indiqué.

Et la voilà enfin, à l’attendre sur le porche arrière. Il afficha un sourire amusé par l’air désinvolte qu’elle s’efforçait de donner. Il savait très bien qu’elle était accro à lui. Qui ne le serait pas devant cette plastique de rêve, de toutes façons? Il fallait bien qu’il se lance des roses car personne d’autre ne le ferait de toutes manières. Il lui vola la clope qu’elle avait entre les doigts pour la glisser entre ses propres lèvres. « Merci bien. » dit-il avant qu’elle ne puisse protester. « Tu sais, tu peux le dire que je t’ai manqué. Tu serais pas la première. Je suis quelqu’un d’exceptionnel après tout. » Il arqua un sourcil sous la provocation, en expulsant la fumée qui avait envahi ses poumons pour quelques secondes. « Je me tiens toujours à carreau, la preuve. » dit-il en désignant le dernier hématome en date qui ornait son visage, souvenir de la rixe de bar de la semaine précédente. Le bleu sur sa pommette ne l’était plus vraiment, il prenait des teintes brunes verdâtres tout à fait charmantes. « C’est pas une question à poser ça, moi je suis toujours prêt à tout. » dit-il avec une moue qui respirait l’assurance et frisait l’arrogance. « Sacrée barraque que vous avez là. Je parie que vous avez plusieurs toilettes pour tous pouvoir chier en même temps. » Oui, Asher avait la ferme intention d’être insupportable toute la soirée. Cette maison représentait tout l’opposé de son univers et il comptait bien le faire savoir. « Tu me la fais visiter, ta maison de Barbie, qu’on rigole un peu? »

(c) DΛNDELION

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corps mêlés, entrelacés. Doux et délicat sentiment de béatitude, effleurant le creux de son être. Simple action chimique de l'esprit, par la prise de substance néfaste, avec une personne pas forcément fréquentable. Qu'importe. Vivre.

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Accro. Simplement accro. Aux merdes que tu me donne quand je t'en demande, pas forcément . Cela me retourne un peu l'esprit. Mais ta présence était plus plaisante que cette drogue, si je voulais être honnête envers moi-même, envers toi. Oui, j'avais un faible pour les hommes plus âgés, je ne m'en cachais pas. L'immaturité des personnes de mon âge me fatiguais, me faisais chier. Tu ressemblais physiquement à ce type, à celui que j'avais quitté pour venir ici, celui avec qui j'avais eu une relation secrète car dieu sais ce qui serait advenue de ma réputation si on avait sut que la petite étoile montante du cinéma se tapait l'ingénieur son d'une boite de prod. La honte, sans aucun doute. Surtout pour Harrington, qu'une des enfants de cet homme puissant se tape un type aussi bas dans l'échelle sociale...non. Cela la fichait mal. Je t'observe alors de la tête au pied, sans me cacher de quoique ce soit. J'étais contente que tu sois ici, que tu sois venue pour moi. Oui, dans le fond, autant être honnête:tu pouvais vendre ta merde partout, à n'importe qui ici. Tu te cassais pas les pieds à aller chez les gens comme ça et relativement aussi vite alors j'en déduisais que tu étais quand même un peu là pour moi, pour passer quelques bons moments. Du moins, je me complaisais à le penser et cela me faisais du bien. Réellement.
« Mais oui, c'est ça. Si je te le disais, tu serais tellement heureux car tu la sans doute jamais entendu ouais. J'me ferrais pas cette joie, sinon tu vas faire ton relou toute la soirée à te vanter de cela. » Grommelais-je en levant légèrement les yeux au ciel, te regardant d'un air un peu hébété, me voler ma clope mais je ne dis rien. Ce n'était pas grave, t'étais comme cela au quotidien, tu le faisais souvent. Puis c'est pas comme si, je n'avais pas de tune et les moyens de m'en offrir.
« Ah oui, je vois ça. Y'a du progrès c'est bien, t'a pas un cas aussi désespéré que ça » Te taquinais-je en te faisant un petit clin d’œil provocateur avant d'acquiescé à ta demande de visite de ma ''maison de Barbie''
« Bien vue l'aveugle et même plus, comme ça quand y'a des invités, ils peuvent chier aussi de leur côté ! Pas mal hein ? » Te lançais-je donc en te faisant rentrer par la buanderie qui, à elle seule, faisait déjà le double de ta caravane avant de nous diriger vers l'un des salons. Je me tais, te laissant regarder sans rien dire, avant d'aboyer :
« Tu piques rien, sinon je trouverais un moyen de te le faire payé. Ou même cassé un truc avec ta délicatesse légendaire. Bon à la rigeur, une ou deux bouteilles tu peux, j'men tape. Les cigares ou quoi aussi. Mais abuse pas. » Oui, je t'embêtais, je n'y pensais pas vraiment. Certes, tu étais des fois pas très...glamour ou très gentleman mais je ne te voyais pas comme un voleur, je n'arrivais pas à te voir comme un méchant comme beaucoup pouvais me le dire. T'étais juste une âme égarée, qui manquait d'affection, qui manquait un peu de chaleur humaine et d'amitié. Nous étions un peu pareil, un peu seul.
« Tu veux un p'tit verre, quelque chose ? » Demandais-je donc en glissant ma main le long de ton bras pour attirer ton attention.

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» sweet disaster (hazel)