got a heart as loud as lightning, nola.

- nola danvers -
jenna coleman | water | @may0osh - tumblr

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• Flightless Bird, American Mouth.

(un) • Nola c’est la gamine qui a grandit dans une belle villa de la campagne de Forks. Une maison qui n’a certes pas la prétention d’être une habitation de riches, mais reflète tout de même la facette aisée du médecin du patelin. Villa aux pièces bien trop grandes, au jardin bien trop vide pour une enfant unique telle que la petite brune. Très tôt, la Danvers a alors appris à s’créer des amis imaginaires, ombres avec lesquels elle a joué durant ses trop nombreuses heures de solitude pendant que papa travaillait et maman était trop occupée à tenir la parfaite maison que pour s’occuper d’leur fille.

(deux) • Nola et ses parents c’est tout un sujet. Relations compliquées avec sa mère et regard biaisé sur son père. Le couple Danvers a eu Nola sur le tard, alors qu’ils avaient abandonné l’idée d’être parents un jour. Rapidement, dès sa prime enfance en réalité, ils en ont attendus beaucoup de Nola. Elle s’doit d’être polie, mais pas frotte-manche, souriante mais pas entreprenante, intelligente mais pas impertinente. Tous les dimanches, elle a dû également se lever tôt pour aller à la messe avec ses parents Nola. Puis en plus de l’école, elle a eu des cours de solfège, de violon et de français. Papa Danvers travaillant énormément, c’est à Louisia, la mère de Nola, qu’il a été confié d’être la mauvaise dans l’histoire. Celle qui en exige toujours plus, celle qui a dû sévir. Nola et sa mère s’aiment, bien évidement, mais cette situation a empoisonné leurs relations. Mère et fille ne se sont jamais comprises et nombreux ont été les conflits à éclater entre elles. Le père absent en revanche, bienveillant mais exigeant, ça a été cette figure qu’elle a toujours voulu contenter - égaler - sans jamais y arriver Nola. Au fond, ses parents ont certainement voulu bien faire, mais au milieu de tout ça la brune n’a jamais vraiment pris le temps de savoir ce qu’elle elle attendait de la vie, s’contentant de faire ce qu’on a toujours exigé d’elle.

(trois) • Très tôt, à l’école, elle s’est fait deux amis - pour la vie qu’ils disaient même à l’époque : Jane et Elliott. Auto-baptisé les « trois mousquetaires », le petit groupe est resté très soudé tout au long de leur scolarité - passant de l’enfance à l’adolescence puis à l’âge du jeune adulte ensemble - toujours. Ou presque. Après avoir vécu leurs premières expériences et leurs premiers émois ensemble, il a fallu que Nola - étant ce qu’elle est - s’en aille pour vivre cette vie parfaite qu’on lui a promise et imposée à la fois. Partie à New-York - autant dire l’autre bout du monde - pour ses études, elle a eu du mal à quitter ses deux meilleurs amis de toujours. Mais ils se sont promis de maintenir le contact. Et c’est ce qu’ils ont fait, un temps. Puis Jane et El’ ont créé leur propre petite vie à Forks, tandis que Nola a eu la sienne - impeccable - à New-York à présent. Parmi tous les regrets de la jeune-femme, la perte de cette amitié si spéciale qu’ils ont eue ensemble, c’est le plus amer.

(quatre) • Nola, elle a toujours porté des rêves bien trop grands pour elle. Enfant rêveuse et passablement dissipée, elle a rapidement appris mettre de côté son attirance pour les mondes fantasmagoriques de l’enfance et s’atteler aux aspirations plus terre-à-terre qu’il lui était demandé d’accomplir. Avec le recul, elle n’est pas bien sure qu’elle ait jamais voulu devenir médecin la Danvers. Ça lui a été imposé depuis tellement longtemps que sa mémoire n’s’en rappelle même plus au fond. Elle n’a jamais eu d’autre choix, d’autre voie, que celle de la médecine et d’la perfection. Nola, elle a dû être celle à travers laquelle ses parents ont vécu leurs expériences et leurs espoirs déçus. Nola elle a aussi été celle à qui on a appris à être parfaite en toute circonstance, à ne pas montrer ses états d’âme à autrui. Les apparences, y’a rien de plus important, ou du moins c’est ce qu’on a tenté de lui inculquer. Elle n’est plus très sure du bien fondé de cette idée à présent.

(cinq) • A l’âge d’ses 18 ans après ses études secondaires, elle a été acceptée à l’université de New-York. Heureuse de pouvoir partir de Forks, d’échapper enfin à ce petit patelin paumé, la brune n’s’est même pas laissé atteindre par les remarques de sa mère comme quoi c’était pas une Ivy-League la fac de New-York à l’époque. Nola, elle a simplement été heureuse de pouvoir partir, vivre sa vie. Vivre cette voie qu’elle a un jour cru avoir choisi elle-même, même si aujourd’hui elle s’rend compte que ce n’est pas le cas. A New-York elle s’est redécouverte. Elle a adoré ses années de fac, se liant facilement à beaucoup de personnes et participant à de nombreuses associations étudiantes.

(six) • A New-York, elle a rencontré Selim aussi. Charmant, souriant, poli et de bonne famille, il est cette image même du prince charmant qu’elle a attendu toute sa vie Nola. Se côtoyants pendant quelques mois, il l’a rapidement demandée en mariage - réussissant même le tour de force de se mettre maman et papa Danvers dans la poche. Le mariage a eu lieu un an après la demande, pareil à un conte de fées moderne. Peu à peu, Nola a eu l’impression de toucher du bout des doigts la vie parfaite qu’on a toujours attendu d’elle : mariée au plus merveilleux des hommes, interne en pédiatrie, tout pour réussir… La vie à deux s’est annoncée belle et douce, pendant quelques temps.

(sept) • Mais ça peut pas durer, car la perfection en ce bas monde n’existe pas. Etoiles bleutées sur sa peau, aux endroits qu’on ne voit pas ; éclats de voix ; vaisselle qui se brise. Rien n’est rose, rien n’est impeccable dans le foyer de Nola. Rien n’est jamais parfait. Elle n’est toujours pas assez. Tout comme pour ses parents avant, elle n’arrive pas à rencontrer les attentes impossibles qu’il a pour elle. Elle travaille de trop, n’est jamais là, rigole un peu trop fort avec certains de ses collègues. Elle est simplement trop vivante, trop caractérielle, trop sociable. Juste trop. Tous les prétextes sont bons pour les lui reprocher, pour lui faire mal. Avec le temps, il l’isole de tout et de tout le monde, lui sape le moral et la convainc : bien entendu que c’est d’sa faute à elle. Elle devrait être plus vigilante. Aveugle à sa propre souffrance, elle trouve des excuses Nola. Elle s’accroche à c’qu’on lui a toujours appris. Elle maquille et cache les imperfections sur sa peau. Les bleus, milliers de petits appels au secours pourtant. Elle ne dit rien et sourit car elle est comme ça. Forte et fragile à la fois. Un jour, peut-être, arrivera-t-elle à faire les choses bien. Surtout que finalement, c’qu’il lui demande c’est pas si terrible que ça, non ?  

(huit) • Elle n’est pourtant pas le cliché de la femme battue Nola, loin de là. Parfaite en société, elle renvoie l’image d’une personne heureuse et épanouie. Mais derrière les portes d’sa belle et grande maison, les choses sont autres. Malsaines. A chaque coup, à chaque impact sur sa peau de porcelaine, à chaque dispute il revient, déforme ses propos. S’excuse tout en lui faisant bien comprendre que c’est d’sa faute à elle s’il est comme ça. Qu’il recommencera plus mais qu’il faut qu’elle y mette du sien aussi. Et systématiquement, la belle elle ne dit rien, lui pardonne et lui trouve des excuses. Puis après tout à présent elle a terminé son internat : finies les heures impossibles. Ensuite, une idée pointe chez lui : et s’ils avaient un bébé ? Un petit être qui ne leur appartiendrait qu’à eux. Une petite existence qui serait là pour sauver ce couple à la dérive, compléter les apparences qu’ils veulent bien s’donner. Et comme d’habitude, Nola elle suit. Un bébé c’est une bonne idée, non ? Ramasser les morceaux et continuer d’avancer dans cette vie qu’elle pense s’être choisie.

(neuf) • Et comme ça, Maia est née. Pour la première fois d’sa vie, la brune comprend qu’elle n’aura jamais plus belle réussite que ce tout petit bout de vie qu’elle a porté en elle pendant neuf mois. Jamais rien ne sera plus accompli dans sa vie. Elle l’aime sa toute petite fille, férocement et tendrement à la fois. Ça lui fait mal tellement elle l’aime. Pour Maia, elle est prête à tout la Danvers, peut-être même à affronter Selim. Peut-être même faire voler en éclats les apparences auxquelles elle s’est pourtant accrochée avec la force du désespoir toute sa vie. Pour Maia, elle a envie de changer. Peut-être de se redécouvrir elle-même.

(dix) • Avec sa fille, Nola a appris à comprendre ce qu’est la peur. La peur réelle. Elle n’veut pas que son enfant grandisse dans ce foyer brisé et malsain qu’elle a pour le moment avec Selim. Elle a pas envie que Maia entende les cris et les objets qui volent. Elle n’tient pas à avoir à masquer plus longtemps les étoiles douloureuses qui lui parsèment le corps Nola. Puis, en regardant la page blanche qu’est sa fille, elle s’rend compte qu’elle n’se connait pas elle-même la Danvers. Elle s’est toujours contentée de suivre le mouvement, accomplir ce qu’on attend d’elle. Un soir, y’a trois semaines, elle a donc décidé de partir à la rencontre d’cette gamine en elle qu’elle a perdu en court de route. Profitant qu’Selim ait été au boulot, elle a fait son sac et celui de sa fille  pour partir dans la nuit, comme une voleuse - n’laissant qu’une simple lettre à l’intention de celui qu’elle appelle encore son mari par habitude. Elle s’rend à Forks, chez ses parents. Retour aux sources qui lui permettra peut-être de trouver des réponses à ces interrogations qu’elle n’savait même pas avoir jusque-là.

(en vrac) ••• Elle sait pas manger une glace sans aller trop vite et donc se causer des maux de tête terribles avec l'effet du "cerveau gelé". • Elle adore les animaux et possède aujourd'hui un chien nommé Neville, un chat répondant au nom de Chewie, ainsi qu'un poisson rouge baptisé religieusement "poisson". • Elle aime s'asseoir à la fenêtre et écouter la pluie qui tombe. • Elle jouait du violon quand elle était petite et adolescente. Elle adorait ça, mais a fini par laisser tomber petit à petit par manque de temps, de motivation, à cause du boulot. Toutes les excuses sont bonnes pour pas continuer à pratiquer. Ça fait des années maintenant qu'elle ne joue plus et que ça lui manque plus qu'elle ne se l'admet. • Elle n'est pas sportive pour un sous. A chaque fois que les beaux jours reviennent, elle s'dit qu'elle devrait se mettre à courir. Elle tente l'expérience un mois, voire deux mais finit toujours par abandonner. Son canapé c'est bien aussi. • Elle aime les bains bien trop chaud, à presque s'en brûler la peau. • C'est une grande fleur bleue Nola, elle aime les films d'amour et les romans à l'eau de rose, même si elle ne le dira jamais aux autres. • Bien qu'elle soit pédiatre, la brune se sent perdue trois fois sur quatre avec sa fille de sept mois Maia. C'est quand même moins compliqué d'être de bons conseils avec ses patients que de les appliquer elle-même en tant que maman. Plus facile à dire qu'à faire. • Elle aime regarder Maia dormir et s'assurer régulièrement que celle-ci respire toujours paisiblement. Être maman ça vient avec tout un tas d'angoisses, surtout quand on est médecin et qu'on sait tout ce qui peut s'passer de mal dans les premiers mois de vie. • Son plat préféré sont les pâtes bolognaises. Elle en mangerait à tous les repas si c'était permis. • Elle est bien trop gourmande Nola et il lui arrive très souvent de manger à s'en rendre malade. • Elle a des rapports très conflictuels avec sa mère depuis l'enfance mais vénère son père qui lui semble être une lumière de sérénité dans un océan agité. C'est paradoxal puisqu'objectivement son père en a toujours autant exigé d'elle que sa mère. Mais un enfant, c'est jamais objectif. Or, dans le film d'sa vie à Nola, sa mère occupe la place de grande méchante. • Elle ronge ses peaux quand elle est angoissée Nola. • Elle passe sa main dans ses cheveux 387 fois par jour, leur donnant un côté décoiffé qui n'est propre qu'à elle. Pourtant, plus jeune, c'est toujours sagement coiffés dans une serre-tête qu'ils étaient ses cheveux. • Elle parle couramment le français. • Elle est maladroite aussi Nola, laissant très souvent s'échapper les choses d'ses mains ou encore se cognant au moindre meuble s'trouvant sur son chemin. • Elle porte toujours son alliance, bien que ça fasse maintenant trois semaines qu'elle a quitté maison et mari pour revenir à Forks. • Sa saison préférée est l'automne. • Une petite partie d'elle est toujours amoureuse de Selim. C'est surement tordu, mais elle sait qu'ils ont été heureux un temps ensemble - au début. Elle peut pas s'empêcher de s'demander où ils se sont trompés. Où tout à commencé à mal tourner. • Depuis son retour à Forks, elle aide son père comme médecin généraliste. • Elle n'a toujours parlé à personne de la raison de son retour, taisant encore le fiasco d'son mariage. • Malgré qu'elle ait toujours fait ce qu'on attendait d'elle ou encore ses déboires avec son mari, Nola n'est pas ce cliché de la femme docile et suiveuse. Elle est plutôt espiègle et forte-tête même dans sa vie de tous les jours. C'est d'ailleurs pour ça que personne n'a jamais imaginé le pétrin dans lequel elle s'est fourrée avec son mari. • Elle aime bien rire Nola, c'est bon pour la santé.

• If you breathe, it's because I give you air.
Merci de répondre en 2/3 lignes aux questions posées ci-dessous.

01. Que pensez-vous de la mort de Ray Jones ? Aviez-vu un quelconque lien avec lui ? Elle ne le connaissait pas vraiment très bien le dernier des Jones la brune. Bien entendu : dans un patelin comme Forks, tout le monde connait plus ou moins tout le monde - ne serait-ce que de vue ou de rumeurs entendues au fin fond du magasin du coin. Par ailleurs, elle avait déjà pu l'appercevoir lui ou d'autres membres de sa famille se rendre chez son père lorsqu'ils étaient malades ; mais ça s'arrêtait là. Malgré tout, bien qu'elle n'ait aucun lien particulier avec le jeune, Nola n'a pas pu s'empêcher de se sentir nauséeuse et dégoutée à l'annonce de cette mort affreuse. Parce que, quand ça arrive près de chez soi, l'acte - déjà terrible en soi - revêt un aspect plus vil. Une sorte de rappel à la vie réel : ça peut se passer aussi près de chez vous.
02. Que ressentez-vous suite à la venue de la cagoule noire et du F.B.I ? D'un côté, elle a l'impression d'évoluer dans un mauvais rêve Nola avec tout ça : comme si c'était pas réel. Comme si elle allait s'réveiller un matin et apprendre que le crime n'avait jamais eu lieu. Parce qu'elle veut pas y croire, principalement. Puis d'un autre côté, elle ressent la peur. Ce sentiment tenaillant ses entrailles à chaque fois qu'elle pose le regard sur sa petite Maia. Elle voudrait la protéger de tout ça et en est encore capable maintenant que ce n'est qu'un bébé de quelques mois à peine. Seulement, elle s'rend bien compte qu'un jour ce tout petit bout de vie innocent sera exposé d'une façon ou d'une autre à la dure réalité de ce monde. Or ça, ça la terrifie.
03. Suivez-vous le blog "Under The Wood" ? Qu'en pensez-vous ? Elle devrait pas le lire, elle le sait ça Nola. Pour autant, ça ne l'empêche pas de régulièrement cliquer sur l'onglet qu'elle a enregistré au nom du site dans son navigateur web et de consulter les quelques nouveautés s'y trouvant. A chaque fois, elle se maudit d'lire ce ramassis de bêtises et se promet de ne plus y aller. A chaque fois elle ne tient pas ses promesses.

pseudo, prénom .yesterday, toujours anaïs.   J'ai pas changé dans ma tête encore.    âge, lieu de résidence j'te l'ai déjà dit : trop vieille pour toi et j'suis toujours perdue au fin fond du cimetière des livres oubliés.    type de personnage inventé. un petit mot j'vous nem. Et j'vous fais la danse du slip.

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